Finalistes – Prix Picto de la Mode 2025 : Maxime La

Photographe franco-cambodgien installé à Paris, Maxime La développe une pratique mêlant portrait, mode et documentaire, où l’identité et la diversité sont au cœur de sa démarche. Son regard, façonné par une éducation entre la France, les États-Unis et le Cambodge, interroge les normes sociales et valorise l’individualité dans toute sa richesse. Sa série « Le Théâtre du Quotidien », réalisée en collaboration avec la créatrice Dilara Findikoglu, transforme les rues de Paris en scène hybride où le réel croise l’absurde. Entre spontanéité et stylisation, cette œuvre brouille les frontières entre documentaire et fiction, révélant l’extraordinaire au sein de l’ordinaire.

Maxime La est un photographe basé à Paris. Son enfance a été façonnée par la fusion de cultures et de traditions diverses. Élevé entre la France et les États-Unis, avec un père cambodgien et une mère française, il a développé une perspective unique qui continue d’influencer son travail aujourd’hui. Son œuvre reflète largement son éducation cosmopolite et ses expériences multiculturelles. Maxime explore à travers sa photographie les complexités de l’identité et de la culture, embrassant les subtilités de la diversité humaine et de l’individualité. Son portfolio, qui mêle habilement mode, portrait et approche documentaire, illustre sa capacité à fusionner avec justesse les mondes du style et de la réalité. Qu’il travaille en studio ou dans des lieux variés, ses photographies dégagent une spontanéité, une profondeur et une authenticité qui invitent le spectateur à découvrir le sublime dans le quotidien, ainsi que la richesse et la multiplicité de ses sujets. Maxime La cherche à remettre en question les normes sociales et à célébrer la complexité de l’individualité sous toutes ses formes, rappelant ainsi la beauté du vrai et de l’authentique.

En collaboration avec la créatrice londonienne Dilara Findikoglu, ces photographies saisissent les instants fugaces où l’ordinaire se transforme en spectacle. Réalisées dans les rues de Paris, chaque image révèle une tension entre l’authenticité brute et l’excès délibéré. Paris devient la scène — un dialogue visuel entre le réel et l’absurde, le banal et l’extravagant. Passants anonymes et moments de vie quotidienne capturés sur le vif se mêlent à l’esthétique subversive de Findikoglu, où les vêtements deviennent des personnages et la mode vient bousculer le quotidien. Il en résulte un tableau de contrastes : les structures rigides de la routine fracturées par des interventions surréalistes, la rudesse du réel adoucie par la fantaisie, l’attendu bouleversé par l’extraordinaire. À la fois documentaire et onirique, « Le Théâtre du Quotidien » brouille les frontières entre le familier et le fantastique, invitant le spectateur à percevoir l’extraordinaire dans l’ordinaire.

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