Chiron Duong, lauréat 2020 est exposé à l’occasion des 10 ans de Fisheye magazine

À l’occasion du dixième anniversaire de Fisheye Magazine, partenaire média du Prix Picto de la Photographie de mode, une exposition est organisée par la RATP dans les couloirs des gares et les stations de métro parisien. Ce sont dix photographes qui ont été sélectionnés pour cette expo singulière, parmi eux, Chiron Duong, lauréat du Grand Prix de l’édition 2020 !

© Chiron Duong

À l’occasion des dix ans de Fisheye, le dispositif La RATP invite accueille les œuvres de dix photographes publiés dans les pages du magazine. En écho à la saison des carnavals qui commencent tout juste, l’exposition s’intéresse à l’art du déguisement, du costume et de la transformation. Derrière cette thématique se cache une envie de célébrer l’affirmation de soi et le vivre-ensemble. Au cours des deux prochains mois, vous pourrez croiser les compositions hautes en couleur de Gerwyn Davies, Cecilia Paredes, Patty Carroll, Chiron Duong, Fatoumata Diabaté, Marian Goledzinowski, Stephan Gladieu, Paul Rousteau, Marine Billet et Thorsten Brinkmann au gré de vos déplacements dans les méandres souterrains de la capitale.

Un ensemble de dix stations parisiennes sera investi par plusieurs de ces artistes. L’évènement égayera sans aucun doute le quotidien des Franciliens d’un jour ou de toujours. Les tirages aux couleurs étirées de Chiron Duong ou de Paul Rousteau rappellent en certains points la frénésie des transports. Tous deux jouent avec le mouvement paradoxal, lent et rapide à la fois, et le flou qui le compose. Patty Carroll s’amuse également avec des images saturées d’informations et de nuances. Les paysages et portraits de Marine Billet semblent baignés d’une chaleur douce qui invite à l’évasion des esprits pensifs. Les tableaux de Cecilia Paredes incitent quant à eux à prendre le temps d’apprécier les motifs des habits et des arrière-plans desquels les modèles se parent jusqu’à la confusion. Gerwyn Davies, Stephan Gladieu et Thorstend Brinkmann préfèrent recomposer des êtres hybrides à l’aide d’objets en tout genre. Enfin, Marian Goledzinowski et Fatoumata Diabaté masquent les individus, comme pour convier voyageurs et voyageuses à se projeter dans des univers qui ne sont pas les leurs, à l’instar du principe même du carnaval.

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