Finalistes – Prix Picto de la Mode 2024 : Flore Prébay
Flore Prébay est une photographe originaire de Paris, née en 1998. Elle a obtenu son Bachelor de photographie en 2020, puis en 2021 elle a ouvert son studio photo à Malakoff, le studio Dépoli. Un studio de production visuelle et ouvert à la location. Elle commence la photographie de mode avec des marques engagées et inclusives puis la photographie devient un médium pour une pratique plasticienne. Elle s’intéresse à la peinture sur tirage, développe une pratique personnelle et poétique. Elle réalise ses fonds peints en studio à la main pour pouvoir toucher directement la matière et s’inscrire dans une démarche plasticienne. Obnubilée par le corps, son état, ses maux et comment la société le perçoit, elle en fait l’un de ses sujets principaux. En 2023 elle est finaliste du Prix Picto de la Photographie de Mode avec sa série « Illusion », sur la dysmorphophobie. Sa pratique photographique devient une fenêtre ouverte sur un monde déformé, flou, coloré et illusoire. Après plusieurs années d’expérimentation sa vision picturale et colorée prend vie.
« Onirique »
« Il s’agit d’une ballade poétique entre photo de mode, sensation et flottement. Je mélange différents médiums: la photographie et la peinture. Je capture la scène en pose longue puis je viens imprimer mes photos que je repeins à l’aquarelle et enfin je viens les retoucher numériquement. Je peins mes fonds studio à la main également. J’aime énormément les temps de création, la photographie prend vie, les couleurs guident mon travail et viennent s’ajouter par couches. Ce qui est important pour moi est d’intervenir sur chaque photographie manuellement. Je me laisse l’opportunité d’interpréter les couleurs et de donner vie à un monde imaginaire. Dans cette série je livre ma vision qu’on peut avoir d’un instant. J’ai souhaité interroger le mouvement et les différents points de vues pour créer des images étranges avec des silhouettes et des tenues suggérées. Parfois nous sommes perdus entre photographie et peinture et c’est l’assemblage des deux qui permet de créer un monde onirique. De cette représentation colorée émane une certaine mélancolie. »
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