Les Promenades Photographiques de Vendôme 2019

Cette année le festival des Promenades Photographiques de Vendôme revient du 15 juin au 1er septembre avec le thème « Éloge de la lenteur ».

24 expositions dans 9 lieux À travers le territoire Vendômois

Dans la course à l’accélération, il est indispensable de lentement revenir à la pensée, la réflexion, à l’action mûrie pour sauvegarder nos cultures plurielles. Prendre le temps, ralentir le pas, regarder le monde autour de soi, le transmettre poétique ou bouleversant, reprendre son souffle pour jouir de la vie quotidienne, se réjouir des partages, réfléchir en conscience aux conséquences de nos actes, tel est aussi le credo des photographes réunis cette année encore pour rédiger ensemble cette phrase photographique, doucement, mais sûrement inoubliable…

FLORENCE JOUBERT
« GARDIENS DU TEMPS »

Sur le Mont Aigoual se trouve le dernier observatoire météorologique habité de France.
Situé sur le toit des Cévennes, il est soumis à des phénomènes extrêmes. Dans cette forteresse, des générations de personnages ont scruté le ciel, la nature et ses états. Aujourd’hui, ils sont 4 à y tutoyer le brouillard et les tempêtes, résistant aux assauts du climat et à la disparition d’un métier. Au rythme des saisons et à la lecture des registres centenaires, j’ai tenté de comprendre la relation spéciale des météorologues au temps sous toutes ses formes.

ANNY DUPEREY
« FILIATION »

Pendant une vingtaine d’années, je m’adonnais passionnément à la photographie. […]

Je n’avais pas encore […] eu le courage d’ouvrir les classeurs et boites qui contenaient les négatifs de mon père photographe disparu. Je ne me rendais pas compte que ma passion pour la photographie me menait à lui. Je devais parcourir le même chemin […] pour l’approcher, le comprendre.

Heureuse […] de faire découvrir – ou redécouvrir – les superbes photos de ce photographe inconnu : mon père, Lucien Legras. Ainsi que celles de ma soeur, Patricia Legras, qui suivit ses pas…

MATTHIEU CHAZAL
« CHRONIQUES D’ORIENT »

Les pierres tremblent, les corps sont jetés sur les routes de l’exil, les destins enclavés. Dans un quotidien antagoniste et sismique, qu’est ce qui fait encore vie chez les Hommes ? C’est sur des territoires fragmentés par des conflits ethniques et territoriaux, des Balkans au Caucase, de l’Irak à l’Iran, que j’essaie de capter la diversité des expressions culturelles. Si les coutumes diffèrent d’une région à une autre, la capacité des Hommes à s’émouvoir, à jouir, à souffrir est similaire.

SARAH MOON
« La sirène d’Auderville »

« La sirène d’Auderville » est une adaptation libre de « La Petite Sirène d’Andersen », racontée et filmée. Elle fait partie d’une série de 5 contes, tous créés sur le même mode, tournés en vidéo, où se mêlent photos et film, réalisés en équipe réduite, avec une économie de moyens qui finalement leur a donné un ton particulier.

La traduction des mots par l’image, subjective et contemporaine des yeux grandis de Sarah MOON s’adresse à l’enfant présent en chaque spectateur.

MARGAUX SENLIS
PROPOLIS

Les abeilles et plus largement les pollinisateurs font partie des espèces en voie de disparition. Si on ne prend pas toutes les mesures nécessaires à leur survie, elles seront rapidement en voie d’extinction. Les facteurs sont multiples et les conséquences que cela pourrait engendrer sont immenses sur notre écosystème. En réaction à cette crise écologique, j’ai souhaité rendre hommage aux apiculteurs et apicultrices, mettre en lumière leur métier de plus en plus difficile et transmettre leur passion contagieuse.

Margaux Senlis est lauréate du Prix Mark Grosset 2018.

LE FIGARO MAGAZINE
« HEREROS, LA MÉMOIRE D’UN PEUPLE MASSACRÉ »

Les Hereros forment moins une tribu unie qu’une mosaÔque de peuples et de couleurs. Le vert est portÈ par les Ovabanderus de l’est du pays.

Entre 1904 et 1908, l’armée impériale allemande massacre et déporte le peuple herero sur un territoire qui deviendra la Namibie. Retranché dans les terres les plus arides du pays, le peuple herero a survécu.

Après la guerre, les hommes ont adopté un uniforme, qui évoque… celui des soldats allemands ! Les femmes portent des robes à la mode victorienne. Si le chasseur revêt la peau de la bête qu’il a tuée, le soldat s’empare de l’uniforme ennemi, preuve de sa victoire. Après le génocide, l’uniforme et la robe sont devenus leur identité.

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