Les Rencontres d’Arles 2022

Les Rencontres Photographiques d’Arles s’ouvrent bientôt ! VISIBLE OU INVISIBLE, UN ÉTÉ RÉVÉLÉ, thème de cette édition 2022, explore ce que la photographie fait apparaître, ce qui se dérobe et se découvre aux interstices de l’image, à travers une programmation dense et plurielle : James Barnor – Stories. Pictures from the archive (1947-1987), La terre où est né le soleil de Julien Lombardi, les lauréats du programme BMW ART MAKERS 2022, Arash Hanaei et Morad Montazami avec Hantologie suburbaine ou encore des expositions collectives poétiques et percutantes comme Songs of the sky – Photography and clouds, But still, it turns ou encore Un Monde à guérir, 160 ans de photographie à travers les collections de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

« Comment nous faire voir ce qui nous crève les yeux, mais qui prend tant de temps à apparaître, comme si la révélation ne pouvait être qu’une naissance forcée ? La photographie, les photographes et les artistes qui s’en emparent sont là pour nous rappeler ce que nous ne voulons ni voir ni entendre. » Christoph Wiesner, Directeur des Rencontres d’Arles

Belinda Kazeem-Kamiński. Révéler (En Conversation), 2017. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.

PICTO, partenaire des Rencontres d’Arles, est heureux de soutenir dans cette perspective la puissante exposition collective Si un arbre tombe dans une forêt des artistes Rahima Gambo (1986), Wiame Haddad (1987), Amina Kadous (1991), Belinda Kazeem-Kamiński (1980), Mahmoud Khattab (1991), Jansen Van Staden (1986).

Jansen Van Staden. L’histoire des poules de Pa, du chien des voisins et du pistolet d’Oupa, ULM, 2017-2020. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.

Si un arbre tombe dans une forêt rassemble des travaux d’artistes orientés vers l’observation des vides et des silences, en recourant à des détours critiques comme le questionnement de la démarche, la redéfinition des contours des sujets, ou la rupture de la sémantique même de la photographie. Du photo-journal de Mahmoud Khattab sur les coulisses d’une année de conscription à l’essai photographique de Jansen Van Staden sur l’inaperçu d’une relation père-fils, en passant par l’enquête performative sur l’archive coloniale de Belinda Kazeem-Kamiński, l’exposition porte un regard investigatif sur la mémoire individuelle et collective. Elle traite entre autres du spectre du colonialisme et des traumatismes de l’altérité, et suggère de nouveaux espaces de représentation. Si un arbre tombe dans une forêt invite le spectateur à une observation attentive des frontières du visible et des tropismes qui les sous-tendent.

Informations pratiques
Les Rencontres d’Arles
Du 4 juillet au 25 septembre 2022
https://www.rencontres-arles.com/

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